Capitulation du Japon (suite)
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capitulation du Japon
Aucun discours n’était prévu. Mais MacArthur réservait une surprise. Il parle. Il parle magnifiquement. Il célèbre la paix restaurée. Il associe les vainqueurs et vaincus, en leur demandant un effort commun pour s’élever à une plus haute dignité humaine.
Le vent souffle du large et souffle de l’avenir. Les pavillons claquent sous le soleil. Le contraste avec les mornes cérémonies nocturnes de Reims et de Berlin, empreintes de jactance et de haine, est saisissant. Suivant le mot d’un des témoins japonais, le diplomate Kase, l’inspiration généreuse de MacArthur a fait du Missouri, énorme machi-ne de guerre, un autel de paix. 
Les Japonais signent. Les Alliés signent. Il est 9 heures et 25 minutes. Les Japonais se retirent, salués à la coupée par le sifflet d’un premier maître et par l’état-major du Missouri au garde-à-vous. La Seconde Guerre mondiale s’achève dans son 2194 e jour, presque heure pour heure six ans après son commencement.
passerelle du cuirasse Missouri
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La capitulation du Japon